En temps normal, ma ville, Louvain-la-Neuve, est animée. Que ce soit en journée ou en soirée, il y a toujours du monde dans les rues, les commerces, les cafés, le centre commercial, …
Nous sommes début mai, un jour de semaine, dans l’après-midi.
Vu le contexte sanitaire et l’actualité dans les médias, je n’avais plus osé aller dans le centre depuis déjà quelques semaines. Et là, dans un premier temps, je me suis prudemment dirigé vers le centre, en étant attentif à la présence éventuelle de personnes qui cracheraient sur les passants ou qui ne respecteraient pas volontairement les consignes imposées par le confinement.
Et là, en fait, je me suis retrouvé dans une ville fantôme, déserte, comme si elle avait été désertée en peu de temps, une ville fantôme comme on peut en voir dans certains documentaires tournés dans des pays lointains.
Non, je ne rêve pas, je suis bien en 2020. Les seuls magasins essentiels, comme l’alimentation, sont encore ouverts. Tout les autres sont fermés… y compris les cafés, les restaurants, le cinéma, le théâtre, …
Malheureusement, la crise sanitaire entraîne également des conséquences économiques, déjà visibles. Des établissements et des magasins ont définitivement fermé ! Pour les autres, on ne sait pas encore… Quand les autorités vont permettre à une ouverture partielle ? Ces indépendants et commerçants vont-ils tenir le coup ? On ne sait pas… C’est l’incertitude la plus complète…
Je vous présente ici un aperçu des clichés pris ce jour-là (vous pouvez cliquer sur les photos pour afficher les photos dans un format plus grand).
Le même jour, par hasard, je remarque que « La Peste » d’Albert Camus était au programme du Théâtre de Louvain-la-Neuve au moment où la Belgique allait être confinée. Curieuse coïncidence… Deux époques différentes, mais des similitudes, une épidémie de peste dans les années 1940 en Algérie, et la situation politique de l’époque avec des régimes totalitaires, fascistes, et toutes les conséquences en termes de perte de libertés et de droits fondamentaux. Un risque qui me paraît bien présent à l’heure actuelle… Avec mes connaissances culturelles, je ne me sens pas légitime pour aller plus loin dans la réflexion.
Pour en revenir à la situation actuelle, faute de commerces non-essentiels ouverts, internet et le commerce en ligne nous ont permis dans une certaine mesure de répondre à nos besoins. En tout cas, cela a été mon cas, certes, en cherchant bien, c’est vrai… Produits indisponibles, délais de livraison de plusieurs semaines, ou encore des prix disproportionnés. Je me souviens avoir trouvé sur le net une rame de papier standard (500 feuilles A4 80g/m2) pour 25 à 30 € ! Soit 10 x le prix.
En revanche, une chose est sûre, si la situation actuelle occasionne des conséquences économiques, elle crée aussi des opportunités pour d’autres, dont le géant Amazon dont l’action a gagné un peu plus de 20 % entre le 05/03 et le 07/05 (source : Boursorama) !